Les priorités 2025 de l’AMF
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a présenté ses principales priorités pour les douze mois à venir et décline pour 2025 les orientations stratégiques « Impact 2027 ».
« En ce début d’année 2025, le risque de découplage économique et financier entre l’Europe et les Etats-Unis est source d’inquiétude. Ce doit être un électrochoc pour maintenir la mobilisation pour la Place de Paris, et pour un sursaut de l’Europe en faveur du développement de ses marchés de capitaux. L’AMF soutiendra le projet d’Union de l’épargne et de l’investissement, avec pour priorités une supervision européenne directe plus large et une contribution à l’effort européen de simplification », a déclaré Marie-Anne Barbat-Layan, présidente de l’AMF.
Concernant les sociétés de gestion :
- l’organisation et les moyens dédiés à l’identification, au suivi et à la gestion des risques opérationnels ;
- les fonctions de conformité et de contrôle interne ;
- les procédures et systèmes d’enregistrement téléphonique dans le cadre du processus de passation des ordres et des échanges avec la clientèle ;
- la valorisation et le transfert d’actifs entre portefeuilles dans l’immobilier et le non coté.
Concernant les intermédiaires :
- le dispositif de prévention et de détection des abus de marché ;
- l’enregistrement des communications électroniques ;
- la qualité des données de reporting (MiFIR, EMIR, SFTR et CSDR).
Concernant les acteurs du conseil et de la commercialisation :
- l’implication de la fonction de vérification de la conformité des processus transverses liés à la conduite des collaborateurs, avec un prisme sur les pratiques de rémunération et les actions de formation ;
- la communication aux clients concernant les produits peu liquides ;
- les modalités de recueil des informations des clients non professionnels et leurs conséquences éventuelles sur la détermination du profil des investisseurs ;
- la supervision des acteurs de la commercialisation : prestataires de services d’investissement (PSI) et agents-liés ;
- la supervision des conseillers en investissements financiers et de leurs associations professionnelles ;
- les prestataires de services de financement participatif ;
- les offres en ligne de produits complexes ou innovants.
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