Là où le bât blesse

Si l’on se réfère aux propos tenus par Eric Pichet, en couverture de ce magazine, on ne peut que déplorer que l’approche patrimoniale globale reste un argument marketing dans les établissements bancaires qui privilégient encore et toujours l’approche produit. La faute à une réglementation qui, bien qu’elle soit édictée pour protéger le client, scléroserait toutes les initiatives, mais aussi – et surtout – à la quête de rentabilité à court terme. L’autre constat d’échec pour la profession concerne le hors-bilan. Les aspects de prévoyance, surtout pour les professionnels non-salariés, et d’optimisation des droits à la retraite sont encore trop peu pris en considération. Gérer, c’est prévoir, anticiper les aléas de la vie et le futur. Or, ces missions sont peu rémunératrices…
Négliger ces aspects relève d’une faute professionnelle selon nous. Bien sûr, ces griefs ne concernent pas tous les professionnels du patrimoine. Ceux exerçant réellement de façon globale et transversale méritent réellement leur titre de conseil en gestion de patrimoine.