Nortia crée l’Observatoire du conseil financier indépendant
Cette étude trimestrielle sera réalisée à partir des données agrégées des opérations réalisées dans les contrats d’assurance-vie par les quelque 1 000 CGP actifs de la plate-forme, intermédie la gestion du patrimoine de plus de 60 000 clients privés, pour 12,5 milliards d’euros d’encours.
A l’occasion de son 25e anniversaire, Nortia lance l’Observatoire du conseil financier indépendant. Trimestrielle, cette étude sera réalisée à partir des données agrégées des opérations réalisées dans les contrats d’assurance vie par les quelque 1 000 CGP actifs de Nortia. Depuis le rachat de Sélection 1818 à Natixis Wealth Management et de l’Aprep à AG2R La Mondiale en 2018, Nortia (groupe DLPK) intermédie la gestion du patrimoine de plus de 60 000 clients privés, pour 12,5 milliards d’euros d’encours.
Construit pour être agile et réactif, cet observatoire décrira les tendances en termes de stratégies d’allocation d’actifs : fonds euro vs produits de diversification ? Immobilier, produits structurés ou fonds d’investissement ? Et parmi les 6 000 fonds, quels flagships ?... Au centre d’un écosystème où figurent neuf compagnies d’assurance de droit français et trois de droit luxembourgeois, plus d’une centaine de sociétés de gestion, deux dépositaires en compte-titres, et grâce à des contacts très étroits avec les associations professionnelles et les institutions, Nortia entend enrichir son Observatoire de contributions externes expertes.
Principaux enseignements de la 1ere édition de janvier 2019
En 2018, la collecte en assurance-vie s’est maintenue à un bon niveau.
La part consacrée aux fonds euro reste supérieure (38 % au premier semestre 2018) à la moyenne du marché de l’assurance-vie (72 % selon la FFA à fin novembre 2018), une spécificité des CGP, plus pointus sur les marchés financiers, ont accès, pour leurs clients, à un plus grand nombre de contrats et de solutions de diversification.
L’année s’est articulée autour de deux périodes antagoniques : d’un semestre sur l’autre, les CGP sont passés de risk on à risk off.
Dès le troisième trimestre, avant la chute brutale des Bourses en octobre, et cela constitue un indicateur avancé très intéressant, les CGP ont accru fortement leurs allocations en fonds euros, passant de 38 % à plus de 51 %.
Ces arbitrages prudents ont été effectués au détriment des gestions sous mandat et profilées, mais aussi des fonds flexibles (entre les deux semestres, ils perdent respectivement 5 et 7 points).
L’immobilier (8 %) reste, en 2018, en deçà de sa part « historique » dans les allocations entre 10 et 15 %. La réforme fiscale de l’IFI est sans doute à l’origine de cette sous-pondération.
Les produits structurés représentent 15 % des allocations, un niveau stable. Mais en 2019, le climat de volatilité pourrait profiter aux solutions de gestion basée sur la volatilité, et pourquoi pas, avec des montages intéressants sur l’immobilier.
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