Augmentation des prix immobiliers à Bordeaux : stop aux idées reçues !
Selon les Notaires de France, le facteur d’évolution de la hausse des prix ces dernières années est à rechercher dans la très dynamique politique de la ville. Selon eux, il n’est donc pas réaliste de laisser entendre que les Franciliens seraient responsables de la flambée des prix.
A Bordeaux, l’ascension se poursuit de façon toujours aussi vertigineuse selon les quartiers et la nature des biens, en raison de l’arrivée de la LGV (ouverte en juillet 2017) et de l’explosion démographique, mais également en raison de la rareté de certains produits. Ces effets de la hausse des prix de Bordeaux intra-muros se font sentir dans toute la métropole et même au-delà puisque les prix dans l’ancien sont en hausse de 14,6 % pour les appartements et de 9,9 % pour les maisons sur l’ensemble de la métropole.
L’attractivité de la ville de Bordeaux ne cesse de s’affirmer, se traduisant notamment par un tourisme florissant et une remise en valeur généralisée du patrimoine local. Revers de la médaille, cette hausse soutenue des prix ne facilite pas l’accession à la propriété des primo-accédants, même si la baisse des taux de crédits immobiliers permet certainement de conserver une certaine capacité de financement en ce domaine. Si certains commencent à parler de bulle immobilière risquant d’éclater, la hausse ne semble pas vouloir s’arrêter et les prix de l’immobilier devraient encore grimper.
Les Franciliens sont présents à Bordeaux dans les mêmes proportions que dans d’autres grandes villes de France, sans doute dans le cadre d’investissements locatifs Pinel. Le facteur d’évolution de la hausse des prix ces dernières années est à rechercher dans la très dynamique politique de la ville. Il n’est donc pas réaliste de laisser entendre que les Franciliens seraient responsables de la flambée des prix.
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