Les investisseurs se ruent sur les logements londoniens
Les prix des logements dans le centre de Londres ont enregistré une hausse annuelle moyenne
de 10 % depuis 2009. CBRE compare la capitale britannique avec d’autres métropoles mondiales
CBRE, l’une des plus grandes sociétés de services immobiliers au monde, a publié une étude sur les différents facteurs qui confortent Londres dans sa position de marché résidentiel prime à l’instar d’autres métropoles prisées par une clientèle fortunée : New York, Paris, Hong Kong, Sydney et Singapour.
Résurgence des acheteurs nationaux
L’étude Global Living Report publiée par CBRE révèle comment le marché résidentiel londonien, initialement dopé par les acheteurs étrangers, connaît aujourd’hui une résurgence des acheteurs nationaux qui constituent désormais 52 % du marché.
Londres affiche le prix moyen le plus élevé pour les logements neufs localisés dans les quartiers prime qui atteint désormais 2 000 £/sqft (soit 27 500 €/m²), suivie de très près par Hong Kong et New York où les prix moyens sont respectivement de 1 950 £/sqft (27 000 €/m²) et 1 800 £/sqft (25 000 €/m²).
1 million d’habitants supplémentaires
Londres a vu sa population s’accroître d’un million d’habitants depuis 2004, en dépit d’une pénurie de logements neufs et de son incapacité à faire face à une demande en logements toujours plus forte. L’étude Global Living Report compare également la capitale britannique et douze autres villes dans le monde à travers différents indicateurs, comme le rapport entre la construction de logements et l’évolution démographique : Londres accuse aujourd’hui le plus grand déséquilibre entre l’offre et les besoins en logement, suivie par Paris et Hong Kong.
Dans son étude, CBRE s’intéresse également au marché des Emirats qui est l’un de ceux disposant de la plus grande diversité d’acheteurs, avec pas moins de cent trente-trois nationalités différentes dans les transactions observées durant le premier trimestre 2014.
Taxes et droits de mutation modérés
CBRE révèle par ailleurs que le régime des droits de mutation à titre onéreux et les taxes foncières au Royaume-Uni sont relativement modérés. L’afflux d’acheteurs étrangers dans les quartiers prime de Londres et la hausse continue des prix ont néanmoins entraîné une pression politique importante pour durcir cette fiscalité. Bien qu’un climat d’incertitude soit née de la modification en 2013 de la Stamp Duty Land Tax [les droits d’enregistrement de l’impôt foncier, ndlr] s’appliquant aux transactions supérieures à 2 millions de livres sterling [soit 2,55 millions d’euros, ndlr] à l’époque de sa mise en œuvre, cette mesure fut progressivement « absorbée » par le marché et n’a pas eu d’impact durable.
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