Le marché du logement neuf en Ile-de-France
Au cours des six premiers mois de l’année 2016, l’immobilier résidentiel neuf a été particulièrement dynamique en Ile-de-France.
Les ventes connaissent une expansion de +103% sur un an, pour atteindre un volume de 13 065 transactions au premier semestre 2016. L’attractivité des taux de crédits, associée au renforcement du PTZ ont notamment contribué à cette augmentation significative.
L’activité des promoteurs est également en croissance dans la région ; l’Ile-de-France totalisant 13 379 mises en vente au premier semestre 2016.
Face à cette recrudescence des commercialisations, supérieure au nombre de transactions conclues, l’offre de logements disponibles s’accroît de +7% par rapport au premier semestre 2015. Fin juin 2016, 18 382 logements sont à pourvoir.
Même si tous les départements franciliens ne subissent pas le même sort, les prix tendent globalement à se maintenir à un niveau similaire à celui observé un an plus tôt.
Si aucun évènement majeur ne vient contrecarrer cette tendance positive, la conjoncture devrait rester favorable dans les mois à venir, d’autant que les taux continuent d’être à des niveaux très avantageux.
Les ventes
De janvier à juin 2016, 13 065 transactions ont été conclues en Ile-de-France, soit un doublement des volumes sur un an (+103%). En 2016, le nombre de ventes est sensiblement similaire entre le 1er trimestre 2016 (6 284 ventes) et le 2ème trimestre 2016 (6 781 ventes).
Le collectif, qui représente 94% des transactions, comme l’individuel (773 unités) sont en hausse, et ce sur toutes les typologies. En volumes, les appartements les plus vendus sont les 3 pièces (35%) et les 2 pièces (30%), tandis que pour les maisons, les 4 et 5 pièces représentent plus des trois-quarts des ventes (77%).
Territorialement, la petite couronne agrège 54% des ventes, notamment grâce à la dynamique observée dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis, tous deux ayant respectivement attiré plus de 2 000 acheteurs sur leur territoire. En grande couronne, on notera la bonne tenue de l’Essonne (1 698 ventes).
Les mises en vente
Davantage de logements neufs ont été introduits sur le marché au deuxième trimestre 2016 (8 096 mises en vente entre avril et juin, contre 5 283 unités au premier trimestre).
Les mises en vente d’appartements (94% du total) ont plus que doublé sur un an. L’individuel, qui avoisine les 850 maisons introduites, croît quant à lui de +77%.
Globalement, les lancements de programmes ont été plus nombreux dans tous les départements franciliens. En volumes, à l’image des ventes, les territoires les plus productifs demeurent les Hauts-de-Seine (2 764 commercialisations) et la Seine-Saint-Denis (2 139 unités), lesquels concentrent plus du tiers (37%) des mises en vente de la région. En deuxième périphérie, le Val-d’Oise se distingue, avec 13% du volume d’Ile-de-France et 28% des commercialisations de grande couronne.
L’encours de logements disponibles
Au 30 juin 2016, 18 382 logements neufs sont disponibles, dont 94% d'appartements. Le stock en collectif augmente de +7% sur un an et celui de l'individuel de +14%. Paris (-17,1%), la Seine-et-Marne (-8,6%) et les Yvelines (-6,6%) voient cependant leur stock diminuer annuellement.
Le nombre de maisons individuelles groupées excèdent les 1 000 unités disponibles (1 102). On notera l’expansion de l’offre de maisons de deux-pièces (+67%) et trois-pièces (+39%), même si leur part reste marginale (15%). Concernant les appartements, toutes les typologies sont en hausse, avec une majorité de trois-pièces disponibles (40%).
En volumes, hors Paris (635 logements neufs), tous les départements dépassent les 2 000 unités à pourvoir, les Hauts-de-Seine (3 369 logements) en tête, suivi dans une moindre mesure par le Val-de- Marne (2 643) et l’Essonne (2 504).
Les prix
Au niveau des départements, Paris demeure le territoire le plus cher d’Ile-de-France, avec un prix moyen des logements collectifs disponibles au 30 juin 2016 de 11 203 €/m2 . Suivent les Hauts-de- Seine (6 616 €/m2) et le Val-de-Marne (4 945 €/m2) en petite couronne. En grande couronne, les Yvelines (4 200 €/m2) constituent le seul territoire au-dessus des 4 000 €/m2. Le Val-d’Oise (3 935 €/m2) avoisine, quant à lui, ce seuil sans toutefois le dépasser. Les départements périphériques que sont l’Essonne (3 671 €/m2) et la Seine-et-Marne (3 779 €/m2) s’inscrivent comme les plus abordables de la région.
Concernant les évolutions annuelles, en Ile-de-France, les prix restent relativement stables (0,7%). Mais derrière cet apparent équilibre, tous les territoires ne connaissent pas le même sort. Ainsi, seuls deux territoires présentent une baisse de prix sur un an. Il s’agit des Yvelines (-4,6%) et de l’Essonne (-3,7%).
Les prix se maintiennent par ailleurs au sein des Hauts-de-Seine (-0,2%) et du Val-d’Oise (-0,4%). En revanche, ces derniers sont en hausse en Seine-Saint-Denis (+0,8%), en Seine-et-Marne (+1,2%), dans le Val-de-Marne (+3,2%) et à Paris (+6,6%).
Etude réalisée par Adil 75
Vos réactions