UFF : hausse de 18% du résultat net au premier semestre
Avec une hausse de 18 % de son résultat net au premier semestre, l’Union financière de France enregistre une activité commerciale de 854 M€ portée par le secteur des SCPI. Son plan stratégique Odyssée 2020 se poursuit avec la sortie en fin d’année d’un nouvel outil digital à destination du réseau commercial.
Le conseil d’administration qui s’est tenu le 26 juillet a arrêté les comptes du premier semestre. A l’occasion de cette publication, Paul Younès, directeur général de l’UFF, a déclaré que « Le contexte économique et politique de ce début d’année s’est traduit par de belles opportunités pour l’UFF avec un regain d’intérêt des clients pour les unités de compte en rupture avec la tendance observée en 2016. Nous avons su profiter de cette dynamique en nous appuyant sur le lancement de nos nouveaux produits. Nous avons ainsi enregistré un rebond significatif de nos résultats tout en continuant à investir dans le cadre de notre plan Odyssée 2020. Les fondamentaux économiques devraient rester bien orientés sur le second semestre. Le premier projet de loi de finances de la nouvelle mandature influencera sans doute l’activité de fin d’année et pourrait rebattre les cartes patrimoniales en 2018. Nos coachs patrimoniaux seront encore plus présents aux côtés des clients afin de leur apporter le meilleur conseil dans ce nouveau contexte ».
Activité commerciale en hausse de 11 % à périmètre constant
Une activité commerciale de 854 M€ en forte progression par rapport au premier semestre 2016, toujours portée par le secteur des SCPI mais également marquée par une reprise des valeurs mobilières.
Le réseau salarié affiche une performance de +12% avec la progression continue des SCPI (+54%) et la reprise des actifs exposés à la volatilité des marchés financiers ; valeurs mobilières (+38%), entreprise (+36%) et assurance-vie (+6%). A contrario, le secteur immobilier direct, qui avait fortement progressé ces deux dernières années, marque le pas (-14%) en raison notamment de la raréfaction des programmes disponibles à la vente du fait de la baisse des permis de construire délivrés au cours des derniers mois.
Les réseaux d’indépendants et partenaires enregistrent une forte hausse liée à l’intégration du réseau Infinitis acquis en octobre 2016. Hors cet effet, la collecte commerciale affiche une baisse de 4% par rapport au 1er semestre 2016 liée à un ralentissement conjoncturel de l’activité immobilière.
Forte hausse des résultats financiers
- Une collecte nette positive de 7 M€ (45 M€ au 1er semestre 2016) grâce à la bonne dynamique commerciale. Elle subit toutefois l’augmentation des volumes de rachat (+19%), notamment sur l’assurance-vie, selon une tendance générale observée sur le marché. Les remboursements de fonds dissous s’élèvent par ailleurs à 29 M€, contre 22 M€ à fin juin 2016.
- Des actifs administrés en fin de période, qui s’élèvent à 11,9 Md€, contre 11,0 Md€ (+8 %) au 1er semestre 2016, bénéficient d’un effet prix très favorable (+329 M€) comparé au 1er semestre 2016, grâce à l’appréciation des marchés financiers depuis le début de l’année.
- Un produit net bancaire de 107,8 M€ (+11%). Les commissions de placement progressent dans tous les secteurs mais en particulier dans le domaine immobilier avec, d’une part, l’excellente performance des SCPI et, d’autre part, la facturation immobilière issue de la collecte commerciale réalisée en 2016. Les commissions sur encours sont en hausse de 5%, en lien avec la hausse des actifs moyens gérés.
- Un résultat d’exploitation de 15,9 M€, en augmentation de 12%. Les charges sont en hausse de 11% du fait de la répercussion sur les rémunérations de la forte activité commerciale, de recrutements dans les fonctions de contrôle et informatique et de frais engagés dans le cadre du déploiement du plan stratégique et des projets règlementaires.
- Un bénéfice net de 13,0 M€ (+18%). Le coût du risque est quasi-nul sur la période et la quote-part de résultat de la société Primonial Reim, détenue à 30%, contribue pour 2,8 M€, en forte progression par rapport au 1er semestre 2016 (1,7 M€).
Distribution d’un acompte sur dividende de 0,70 € par action
La structure bilancielle consolidée est saine, avec une trésorerie (placements et liquidité) de 130 M€ (contre 117 M€ au 31/12/2016) gérée avec prudence dont 66% des placements investis en actifs à risque modéré. Par ailleurs, les dettes et les créances d’exploitation sont exclusivement à court terme. Les capitaux propres consolidés, avant distribution, s’élèvent à 96 M€, contre 102 M€ au 31 décembre 2016.
Ces éléments traduisent la solidité financière de l’UFF, satisfaisant ainsi largement les exigences réglementaires. Fort de cette structure financière solide, le conseil d’administration a décidé le versement d’un acompte sur dividende de 0,70 € par action (acompte de 0,60 € par action versé en 2016). Il sera versé le 2 novembre 2017. Cette distribution confirme la volonté d’UFF Banque de s’inscrire dans une politique durable de taux de retour aux actionnaires.
Perspectives
Le plan stratégique Odyssée 2020, lancé début 2016, a d’ores et déjà permis le renforcement de notre capacité de distribution avec l’acquisition du réseau Infinitis et l’enrichissement de notre gamme de produits à destination de la clientèle « High Net Worth »4. Aujourd’hui, le plan est entré dans une phase d’accélération, ce qui se traduit par la conduite en parallèle de plusieurs projets structurants qui s’échelonneront jusqu’en 2020. Les investissements réalisés ont pour vocation de transformer en profondeur les systèmes afin de répondre à un double enjeu : la satisfaction du client en lui apportant le meilleur conseil grâce à une offre innovante et complète ; la protection du client en proposant des solutions adaptées à son profil et en répondant à l’ensemble des obligations réglementaires.
Parmi les projets phares qui seront déployés fin 2017 et début 2018, l’UFF travaille sur un nouvel outil digital à destination du réseau commercial afin d’améliorer la productivité des conseillers, de fluidifier l’expérience client et de réduire les délais de traitement des opérations.
Le renforcement des expertises, entrepris dès 2016, se poursuivra afin d’accompagner le développement des activités et la mise en œuvre des grands chantiers réglementaires (MIF 2, DDA, CRS).
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