Convention nationale de CGPC le 15 juin
La convention nationale de l’association française des Conseils en gestion de patrimoine certifiés prévue le 15 juin prochain sera marquée par le 20e anniversaire de la certification internationale de conseil en gestion de patrimoine délivrée par CGPC.
Les participants jetteront un regard rétrospectif sur l’évolution du métier de conseil en gestion de patrimoine depuis vingt ans et réfléchiront, avec Noel Maye, CEO du Financial Planning Standards Board (FPSB), aux défis à venir de la profession : transformation des attentes des consommateurs-épargnants, renforcement et « européanisation » de la régulation, développement de l’aide et de la concurrence numériques, tendance à la séparation du conseil de la vente… La convention traitera aussi un défi immédiat pour le CGP : le coup de froid que connaît l’assurance-vie.
« Le conseiller en gestion de patrimoine est un peu à un carrefour, explique Raymond Leban, président de CGPC. Face à l’alourdissement de la réglementation et à la montée de l’exigence d’indépendance du conseil par rapport à la vente de produits, il doit redoubler d’efficacité dans sa “formation continue” et son usage des aides numériques, afin de ne pas réduire le temps – essentiel – qu’il consacre à écouter son client et à accompagner les recommandations qu’il lui fait ».
Les participants à la convention CGPC de novembre 2016, dont le thème était « l’impact des normes européennes sur le marché et les pratiques de la gestion de patrimoine », ont déjà pu aborder des thèmes relevant de cette problématique (convergence des réglementations des métiers de la banque et de l’assurance, évolution du modèle économique du conseil patrimonial, modalités et transparence des rémunérations du CGP) avec des experts reconnus, après avoir échangé sur les conséquences de taux durablement bas.
Plusieurs règlementations vont voir le jour prochainement, particulièrement protectrices pour les consommateurs épargnants : la directive MIFID 2, qui permet d’améliorer la sécurité, la transparence et le fonctionnement des marchés financiers ; le règlement PRIIPS, qui prévoit la mise en place d’un document d’informations-clés expliquant clairement au consommateur le produit auquel il vient de souscrire ; et enfin la directive sur la distribution de l’assurance, qui réorganise en profondeur la pratique de la distribution des produits d’assurance dans toute l’Europe. « Cette dernière directive marque un premier pas vers une convergence des exigences réglementaires quelle que soit l’activité du CGP, et la France a jusqu’au 23 février 2018 pour la transposer dans son droit interne », précise Raymond Leban.
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