L’Aurep et Fidroit lancent leur « co-laboratoire »
Les deux entités auvergnates se rapprochent via un partenariat pour proposer des services exclusifs, mais aussi pour améliorer les pratiques et la reconnaissance de la profession. Catherine Orlhac, présidente de l'Aurep, et Olivier Rozenfeld, président de Fidroit, nous en exposent les contours.
L’Aurep et Fidroit ne sont pas proches que géographiquement et leurs atomes crochus les ont invités à collaborer concrètement. En effet, les deux structures viennent d’annoncer leur intention de mener ensemble des projets communs via un « co-laboratoire » dédié à la multiplication des compétences du conseil en gestion de patrimoine ; une méthode, une pédagogie et des outils d’exception ». Catherine Orlhac, président de l’Aurep, expose la démarche : « Depuis deux ans, nous discutons régulièrement et avons mis sur la table ce qui nous rapproche. Au-delà de notre ADN commun, nos deux structures partagent la même vision du métier, en particulier l’importance du conseil patrimonial et la nécessité de mieux valoriser cette prestation. C’est donc naturellement que nous nous sommes rapprochés pour faire avancer des sujets communs et répondre aux besoins du marché. »
Ce rapprochement ne vise pas à créer une société commune mais prend la forme d’un partenariat approfondi. « Chacun a ses propres spécificités. Nous allions nos compétences sur nos points communs et pour les renforcer », ajoute Catherine Orlhac.
Si les deux entités n’ont pas souhaité dévoiler quelle sera la première réalisation commune, Olivier Rozenfeld, président de Fidroit, précise : « Ce partenariat doit nous permettre de mieux répondre aux demandes du marché. » Un premier projet sera présenté à la fin du mois.
L’objectif de ce co-laboratoire est également d’être un lieu de discussion, d’échanges, de recherche, d’amélioration des pratiques et permettant de faire passer des messages. « En mettant nos idées en commun et dans un esprit d’ouverture sur notre marché, nous nous plaçons au service du métier et des professionnels, qu’ils soient CGP, banquiers, assureurs, experts-comptables ou encore notaires, expose Olivier Rozenfeld. Nos vingt-cinq années d’expérience et la reconnaissance que nous témoignent nos clients nous permettent de pouvoir porter des messages au service de tout notre écosystème. » Parmi les sujets identifiés, nous trouvons, par exemple, la place du conseil (sans vouloir opposer honoraires et commissions, au contraire), l’interprofessionnalité, ou encore la meilleure connaissance de la profession par le grand public.
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