Galileo, le nouveau fonds actions d'Otea Capital
Otea Capital vient de compléter sa gamme actions d’un fonds sur les petites et moyennes valeurs internationales, Galileo Midcap (FR0013482395), géré par Charles Tayrac, arrivé au sein de la société de gestion en avril 2015 pour épauler Thierry Levallois sur la gestion du fonds Otea Actions Europe. « Ce nouveau fonds nous permet de mieux segmenter notre gamme, avec Otea Actions Europe qui se recentre exclusivement sur les Large et Mid caps », expose le gérant.
Il s’agit d’une gestion de pur stock-picking, sans biais croissance ou value. « Nous avons vocation à être contrariants, car nous sommes persuadés que la manière la plus efficace pour fournir un rendement rémunérant convenablement le risque dans la durée se trouve dans l’écart au consensus, poursuit Charles Tayrac. Nous visons des valeurs ayant de bons retours sur capitaux employés, témoignage de la solidité de leurs fondamentaux, qui bénéficient d’une croissance saine et dirigées par des équipes intéressées à nos côtés, le tout pour une valorisation que nous jugeons raisonnables. Sur le long terme, la classe d’actifs S&M nous semble très attractive. Les petites et moyennes valeurs ont baissé ces dernières années, parfois non pas à cause de leurs caractéristiques opérationnelles, mais plus en raison de flux négatifs sur la classe d’actifs conjuguée à une baisse des multiples de valorisation. Cette sous-performance des small cap est d’autant plus criante que les multiples de transaction dans le privé ont eu tendance à être supérieurs à ceux constatés sur le côté en 2019. Cependant, bien que nous sommes persuadés que l’asymétrie rendement/risque joue en notre faveur pour les sociétés que nous avons en portefeuille, nous restons prudents concernant la classe d’actifs dans son ensemble. En effet, toutes les petites et moyenne capitalisations ne bénéficient pas des mêmes armes notamment dans le contexte actuel où un bilan sain et un positionnement concurrentiel avantageux seront des critères clés pour rebondir. Nous estimons ainsi rentrer dans un environnement qui fera la part belle au stock-picking. »
Ainsi, le fonds investit principalement sur des valeurs américaines et européennes (au moins 75 % de valeurs des pays de l’OCDE). Le portefeuille pourra être investi jusqu’à 50 % de son actif en valeurs dont la capitalisation boursière est inférieure à 1 milliard d’euros, avec une limite à 5% pour un titre de cette catégorie (et jusqu’à 10% au-delà de 1 milliard d’euros de capitalisation). Ainsi, des valeurs dont la capitalisation est de plusieurs dizaines de milliards d’euros sont également éligibles, comme Schneider Electric ou Akamai qui représentent respectivement 2,5% et 3% du fonds. « Certaines thématiques ressortent fréquemment dans le fonds comme la digitalisation des pans de l’économie restés en retard (industrie, construction, logistique), l’automatisation des procédés à faible valeur ajoutée et plus globalement l’amélioration de la productivité des entreprises qui nous semble être - à long terme - un facteur clé de création de valeur pour celles-ci et donc pour nous, actionnaires », expose Charles Tayrac.
Il s’agit notamment de valeurs américaines qui, eu égard à la taille de ce marché et à ses caractéristiques, deviennent assez rapidement des leaders sur leurs segments respectifs, telles que Pegasystems et Manhattan Associates. « Ces dernières semaines, nous avons notamment pu profiter de la volatilité des marchés pour nous positionner sur des dossiers qui nous semblaient jusqu’ici hors de prix tels que Fastly ou Appian ». Le fonds se veut concentré avec une quarantaine de valeurs en portefeuille, le top 10 représentant près de 40 % de l’actif du fonds actuellement, le tout sans couverture contre le risque de change.
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