Patrick Labrune nouveau président du SNRT
Patrick Labrune est nommé à l’unanimité président du Syndicat national des résidences de tourisme et apparthôtels en remplacement de Pascale Roque qui a rejoint Atream au poste de directrice générale Tourisme début juin.
Patrick Labrune, président de Goelia, succède dans cette fonction à Pascale Roque qui occupait conjointement le poste de directrice générale de Pierre & Vacances Tourisme et qui a rejoint Atream au poste de directrice générale Tourisme début juin.
Diplômé de l’IAE Paris-Sorbonne Business School et juriste de formation, Patrick Labrune, a consacré toute sa carrière au tourisme. En 1988, il fonde Vacantel en s’associant au Groupe Générale des Eaux/Vivendi. Il occupe le poste de directeur général de Maeva/Vacantel pendant deux ans, avant de créer en 2001 le groupe Goelia dont il assure encore aujourd’hui la présidence.
Dans ce contexte inédit post-Covid, Patrick Labrune a partagé une période de collaboration intense avec Pascale Roque et Pascale Jallet, secrétaire générale du SNRT, qui lui aura permis d’échanger avec plusieurs ministères, leurs administrations, de nombreux parlementaires, et les professionnels du tourisme regroupés au sein de la CAT.
La nomination de Patrick Labrune à la présidence du SNRT a eu lieu le 16 juin à l’unanimité des voix. Pour demain le programme du SNRT, c’est en tout premier lieu de supporter ses adhérents et de les aider à traverser une crise dont on sait qu’elle sera encore longue.
Dès aujourd’hui, il s’agit de gérer la relance, et le secteur des résidences de tourisme et apparthotels doit prendre part dans le futur plan Marshall européen pour le tourisme, qui annonce des subventions massives, notamment en matières environnementale et digitale.
La feuille de route du nouveau président du syndicat : « Pour les mois à venir, nos objectifs d’avant la crise sanitaire n’ont pas changé : venir à bout de la taxe de séjour forfaitaire, pérenniser les classements en abaissant les seuils de lits nécessaires, pérenniser la durée de vie des résidences de tourisme et apparthotels en développant la portée juridique du droit de préférence, et en obtenant la création d’un fonds d’aide aux travaux de rénovations, reprendre les réflexions sur la réhabilitation des hébergements touristiques en insistant sur la nécessité de subordonner les aides accordées à un engagement locatif de longue durée avec un professionnel ». La loi Denormandie doit évidemment pouvoir s’appliquer aux rénovations de « cœurs de stations », comme elle s’applique aux « cœurs de ville », annonce-t-on du côté du SRNT.
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