Nicolas Bohême élu président du Bipar
Nicolas Bohême, agent général MMA à Antibes, représentant Agéa, la fédération nationale des syndicats des agents généraux, prend pour un an la tête de la Fédération européenne des intermédiaires d’assurance (Bipar). Il succède à Dominique Sizes.
Agent général depuis 2004, d’abord pour Azur-Assurances, puis pour MMA, il exerce à Antibes au sein d’une agence familiale présente depuis quarante ans sur son territoire. Engagé dans la défense de sa profession, il a été vice-président du Sagamm (syndicat des agents généraux MMA) de 2016 à 2021, date à laquelle il devient vice-président du Bipar. Précédemment, il était membre de la commission des agents.
« En tant que président, je vais évidemment porter la voix du Bipar et de nos 800 000 intermédiaires, membres de ses 47 associations nationales, auprès des législateurs européens », déclare Nicolas Bohême. « Il est important que nos interlocuteurs échangent avec un professionnel actif, en prise avec le terrain et en contact avec les clients ».
Sa feuille de route est claire : défendre tous les réseaux membres du BIPAR en particulier et les intermédiaires en général. « Les équipes sont mobilisées depuis de nombreux mois sur la RIS (Retail Investment Strategy) et elles le demeureront. Il va également y avoir des discussions sur une nouvelle proposition de texte européen sur la finance ouverte (open finance) et la transposition des nouveaux textes sur la finance durable et l’intelligence artificielle sera aussi importante pour notre secteur. Le cadre législatif actuel est suffisant et nous, intermédiaires d’assurance, avons besoin de stabilité dans la réglementation pour pouvoir la digérer, puis la mettre en œuvre. C’est seulement après plusieurs années de pratiques qu’il sera possible d’en tirer des enseignements », poursuit-il.
Pour Pascal Chapelon, président d’agéa, la Fédération nationale des syndicats des agents généraux, cette élection « est une excellente nouvelle. Dans cette période complexe pour les distributeurs européens, avoir l’un des nôtres à la présidence du Bipar est l’assurance que notre spécificité ne sera pas oubliée lors des échanges ».
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