La CNCEF répond aux nouvelles obligations de formation des métiers de la finance et de l’intermédiation
La Chambre nationale des conseils-experts financiers s’engage dans un vaste plan de formation en direction des professionnels de la finance, et particulièrement des métiers de l’intermédiation. Cette volonté faite suite aux évolutions réglementaires européennes et nationales, mais aussi aux obligations de formation continue. Avec cette démarche globale, le syndicat professionnel présidé par Didier Kling fait le choix d’anticiper la future mise en place de la certification du conseiller en investissement financier et aux évolutions à venir en provenance de l’Esma (Autorité européenne des marchés financiers) ou de l’EIOPA (Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles).
En effet, les CIF (conseillers en investissement financier) doivent suivre 7 heures de formation par an ; les IOBSP (intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement) devront valider 7 heures à compter de 2017. Quant aux professionnels de l’immobilier, ils doivent pourvoir justifier de 42 heures tous les trois ans pour pouvoir renouveler leur carte transactionnelle. Et à compter de 2018, les intermédiaires en assurance devront suivre 15 heures de formation chaque année (sous réserve de l’évolution de la réglementation).
« Notre idée, explique Didier Kling, est de développer un ensemble de formations, non plus en nous basant uniquement sur une ligne directrice dictée par la conformité mais en intégrant tous les métiers concernés. » Ces formations, bientôt effectives et disponibles aussi en e-learning, permettront aux professionnels concernés de renforcer leur expertise pour mieux accompagner leurs clients. Elles ont aussi vocation à répondre aux exigences réglementaires, tout en améliorant et sécurisant les prestations de conseil des intermédiaires.
Toutes les sessions de formation seront certes ouvertes aux membres de la CNCEF, mais aussi à tous les professionnels intéressés. Le syndicat étudie également la possibilité d’obtenir de l’Autorité des marchés financiers, l’agrément d’organisme certificateur en vue de répondre aux prochaines obligations de certification des CIF.
Vos réactions