Créée en 2015 suite à la fusion entre UAF Patrimoine et LifeSide Patrimoine, UAF Life Patrimoine, filiale de Crédit agricole assurances, est une plate-forme de distribution à architecture ouverte. Dédiée au marché des conseils en gestion de patrimoine, elle propose des solutions d’épargne et de retraite innovantes. En témoigne une offre riche dans toutes les classes d’actifs, et digitalisée de la souscription aux opérations sur contrat entamées dès le lancement de l’offre.

UAF Life Patrimoine est la plate-forme multi-assureurs, filiale de Crédit agricole assurances. Elle conçoit et sélectionne, puis assure la gestion et la distribution de solutions d’épargne et de retraite via des CGP et des courtiers spécialisés. Dirigée par Daniel Collignon, elle est issue de la fusion entre UAF Patrimoine et LifeSide Patrimoine, et est détenue par Spirica.

Une ouverture sur d’autres assureurs

Pour autant, Spirica n’est pas le seul assureur proposé par la plate-forme. D’autres contrats sont accessibles, comme CNP One (CNP Patrimoine), pour des solutions de trésorerie d’entreprise, ou Oradea Vie, en particulier sur la clientèle spécifique des expatriés que Spirica n’assure pas (MultiSupport Excellence disponible en version vie et capitalisation), par exemple. « Notre objectif est de permettre aux CGP d’avoir le choix entre trois assureurs significatifs pour chaque besoin client et répondre ainsi à 80 % de leurs attentes », expose Daniel Collignon. Ainsi, ce ne sont pas moins de quatorze contrats qui sont administrés par la plate-forme, parmi lesquels Version Absolue 2 (vie et capitalisation), Arborescence Opportunités 2, NetLife 2, Innorescence (à base d’ETF), Octavie 4 (à participation au bénéfice différée) ou encore Advanced by Athymis (lancé en compagnie d’Athymis Gestion et au modèle de rémunération novateur).

Digitale nativement

Dès sa création, la plate-forme a orienté son développement vers une forte digitalisation, tant côté conseiller que côté client, avec des souscriptions digitalisées, des opérations (rachat, versement, arbitrages…) possibles en ligne avec la signature électronique… « Le digital est une seconde nature pour nous. Notre récente arrivée sur le marché nous a permis de digitaliser rapidement nos offres », se félicite Daniel Collignon. UAF Life Patrimoine met ainsi à disposition des CGP des services d’accompagnement dans l’allocation d’actifs, comme Morningstar (outils d’aide à la construction de portefeuille, analyse de portefeuilles, analyse de fonds, etc.) ou Easy Buziness, et des outils de gestion des contrats grâce à son partenariat avec Harvest. « L’objectif d’une plate-forme est de faciliter le quotidien du CGP », rappelle Daniel Collignon.

Pour accompagner ses partenaires, UAF Life Patrimoine a mis en place une direction commerciale répartie sur trois pôles : Lyon, Paris et Rennes. Au total, ce sont une quinzaine de commerciaux qui accompagnent les CGP. « La présence de nos équipes sur le terrain est importante pour bâtir une relation de confiance dans la durée, affirme le directeur général. Nos commerciaux rencontrent très régulièrement nos partenaires, que nous réunissons également pour leur présenter les nouvelles offres et recueillir leurs besoins. »

De nouvelles générations de fonds

Côté produits, les contrats Spirica ont tous basculé vers le fonds en euro nouvelle génération. « Le fonds en euro traditionnel n’est plus ce qu’il était depuis que les taux sont passés à 0 %. Le temps où il associait liquidité, performance et garantie du capital est révolu. Ce contexte et le cadre réglementaire de Solvency II détruisent de la valeur pour le client, mais aussi pour l’assureur. Aujourd’hui, sans prise de risque, la performance ne peut que s’avérer médiocre. Dès lors, nous avions deux possibilités : réduire la liquidité du fonds ou le niveau de garantie. Nous avons choisi la deuxième option. » Ainsi, le fonds en euro nouvelle génération est davantage diversifié, à hauteur de 30 %. Cette poche « dynamique » vise une répartition d’un tiers en immobilier, un tiers en Private Equity et un tiers en actions ; les deux premiers sous-segments permettant de réduire la volatilité.

Par ailleurs, un nouveau fonds eurocroissance – Croissance Allocation Long Terme – répondant aux caractéristiques de la loi Pacte vient également d’être lancé, avec une garantie de 80 % du capital investi au terme de huit années de détention. La répartition des actifs est composée de quatre poches équipondérées en capital-investissement, immobilier, obligataire Buy and Hold et actions.

Des contrats aux offres d’UC élargies

Plus globalement, l’offre d’UC au sein des contrats se veut très diversifiée avec la présence de nombreux supports en pierre-papier et en Private Equity. « L’immobilier plaît toujours autant et a prouvé sa robustesse durant la crise. En revanche, le capital-investissement reste encore peu présent dans l’épargne des Français. » Un FCPR conçu avec Ardian a notamment été créé, et tout comme dans le domaine de l’immobilier, l’offre a été sélectionnée auprès de différents fournisseurs. « Dans tous les cas, il s’agit de mettre à disposition de nos partenaires et de leurs clients la plus large gamme de Private Equity disponible sur le marché ». L’offre comprend également des ETF et titres vifs. Mais si Daniel Collignon remarque que « ces produits ne correspondent pas réellement aux besoins des clients car très liés à la fluctuation des marchés », il constate néanmoins que « certains épargnants se sont positionnés durant la crise sanitaire sur les marchés via ces instruments. »

Sur certains contrats (dont Version Absolue 2), la société a mis en place plusieurs offres de délégation de gestion en compagnie de différents asset managers (Edmond de Rothschild AM, Haas Gestion), ainsi qu’avec la FinTech Active Asset Allocation (AAA).

Un PERin novateur

La société a également lancé son PER individuel : Version Absolue Retraite qui offre une large gamme d’unités de compte (ISR, Private Equity, immobilier…) et intègre trois modes de gestion accessibles et cumulables entre eux (gestion conseillée, gestion à horizon et gestion libre).

« Ce nouveau PER permet aux détenteurs de se constituer une épargne-retraite, mais aussi de piloter leur capital après l’âge de la retraite avec toutes les modalités disponibles pendant la phase de constitution. L’espérance de vie après le départ à la retraite étant assez longue, il est essentiel de donner la possibilité aux clients de continuer à gérer leur épargne », souligne le directeur général.

Une croissance qui restera organique

Après avoir collecté 600 M€ l’an passé (à 45 % en UC), en hausse de plus de 50 % par rapport à 2018, la collecte semble résister cette année. Ses encours s’élevaient à plus de 4 Md€ fin 2019 (plus de 40 % d’UC). « Le choc de marché a entraîné de nombreux arbitrages du fonds euro vers les UC. Durant cette période, les CGP ont su garder le contact avec leurs clients », note Daniel Collignon.

Pour son développement, la plate-forme compte rester concentrée sur ses savoir-faire. « Nous poursuivons nos objectifs en épargne et en retraite, avec pour ambition de construire les solutions sur mesure qui répondent aux besoins de chacun de nos clients », conclut Daniel Collignon.