Vers 2,2 milliards d’euros de collecte pour La Française Global REIM
Suite au déploiement de sa plate-forme immobilière européenne, La Française Global REIM devrait collecter 2,2 milliards d’euros cette année (contre près de 2 milliards d'euros en 2016), dont 1 milliard d’euros en mandats (projection basée sur la collecte déjà réalisée au 30 novembre dernier). Cela porterait ses encours à près de 16 milliards d’euros.
Sur la clientèle retail, la collecte, portée par le dynamisme du marché des SCPI, affiche une hausse de 25 % à 1 milliard d’euros (790 millions d'euros en 2016). La Française a notamment collecté près de 800 millions d’euros en 2017 sur sa gamme de SCPI. Par ailleurs, près de 200 millions d’euros ont été collectés sur les produits en unités de compte (SCP et OPCI).
Pour la clientèle institutionnelle, la collecte devrait atteindre 1,2 milliard d’euros (chiffre stable). Cette collecte a notamment été réalisée à l’étranger. La clientèle asiatique a représenté 16 % de sa collecte (25 % en 2016), ce qui porte à 900 millions d’euros l'’encours d’immobilier en Europe pour cette clientèle.
Durant l’année, la société présidée par Marc Bertrand a effectué 2,8 milliards d’euros de transactions : 2,3 milliards d’euros en investissements et plus de 400 millions d’euros en arbitrages.
Ses acquisitions sont réparties pour 68 % sur des actifs de bureaux, 13 % sur des locaux commerciaux et 19 % sur d’autres actifs, dont les résidences gérées (seniors et tourisme), les locaux d’activités, l’habitation et des actifs de diversification. La majorité de ses acquisitions ont été réalisées en France (1,6 milliard d’euros) ; tandis que les opérations réalisées en dehors de l’Hexagone (700 millions d’euros) sont situées notamment en Allemagne (Francfort, Stuttgart, Hambourg, Berlin) et, pour la première fois, en Irlande.
Durant l’année, La Française, qui a remporté trois sites emblématiques de l’appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris », a ainsi élargi son activité originelle en tant que spécialiste de l’investissement et de la gestion pour compte de tiers. Elle adopte ainsi une logique d’investissement visant la création de valeur autour des projets d’infrastructure du Grand Paris en procédant à l’achat de fonciers en développement ou en redéveloppement.
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