Fidelity référence un fonds obligataire "total return" et flexible
Depuis peu, Fidelity International (290 milliards de dollars d’encours au 30 septembre dernier) référence le fonds FF Flexible Bond Fund (LU1345484874) sur les plates-formes CGPI (actuellement disponible chez Nortia, Cardif et Generali). Ce fonds est issu d’une stratégie mise en œuvre, depuis avril 2005, par le gérant britannique Ian Spreadbury et qui a été répliquée au sein d’un véhicule de droit luxembourgeois en février dernier. Il s’agit d’un fonds d’allocation obligataire mondial, flexible et total return recherchant le rendement, une maîtrise de la volatilité et une décorrélation vis-à-vis des marchés actions.
Ce fonds – géré sans contrainte d’exposition aux classes d’actifs ni indicateur de référence – peut donc être investi sur l’ensemble des segments obligataires mondiaux, quelle que soit leur notation (obligations souveraines, obligations Investment Grade privées, obligations à haut rendement, dette émergente et obligations indexées sur l’inflation) et peut mettre en place des stratégies d’overlay, comme des positions de « relative value ». La duration peut également être gérée de manière active afin de se prémunir du risque de taux.
Pour se positionner, le gérant combine les analyses de l’environnement macroéconomique, des fondamentaux du marché obligataire et des facteurs techniques. Le stock-picking repose sur le réseau de recherche propriétaire réalisée par les analystes actions et obligations de Fidelity International.
Depuis son lancement, la stratégie a enregistré un rendement annuel moyen d’environ 3 %, avec une volatilité annualisée de 5,2 %. Quant à la décorrélation aux marchés actions internationales, elle est de - 0,1% depuis la création de la stratégie.
Ian Spreadbury nous expose sa vision des marchés actuels et le positionnement de son portefeuille : « Le rebond des dernières semaines sur les taux souverains sème le doute dans l’esprit des investisseurs obligataires, d’autant que la volatilité ne semble pas prête de s’atténuer avec les prochaines échéances des banques centrales, mais aussi électorales. Pour autant, l’environnement économique global de long terme continuera de soutenir les marchés obligataires. L’environnement actuel de taux bas durables et de faible rendement va continuer à créer de la demande pour les obligations d’entreprise. Nous avons adopté une certaine forme de prudence depuis quelques mois. Dans ce contexte, nous préférons les secteurs plutôt défensifs : consommation non cyclique, télécommunications, services aux collectivités. Nous sommes modestement exposés au secteur financier qui, bien qu’il offre des rendements attractifs, présente une plus grande sensibilité à l’environnement économique. D’un point de vue global, il est important de maintenir un niveau de liquidité suffisant et une exposition internationale pour assurer la bonne diversification du portefeuille, et permettre ainsi de naviguer sereinement dans l’environnement actuel. Au cours du mois de septembre, nous avons réduit la duration en passant de 7,5 à 5 ans, proche de notre plus bas historique. Nous conservons cependant un positionnement long en duration car nous estimons que celui-ci compense encore le risque de perte en capital induit par les prochaines hausses de taux d’intérêt. »
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