31 % de part de marché de la gestion d’actifs française dans l’UE
A l’occasion de sa conférence annuelle le 18 juin, l’Association française de la gestion financière (AFG) a publié une étude détaillée sur le financement de l’économie européenne par la gestion d’actifs française. Réalisée en partenariat avec Deloitte, cette étude montre le rôle essentiel de cette industrie dans le soutien à l’économie française et européenne.
En France, la gestion d'actifs représente 4 600 milliards d’euros d’encours confiés par les clients institutionnels et les épargnants, soit une part de marché de 31 % dans l’Union européenne (UE). Avec 74% des investissements directement réalisés dans l’UE, elle est un acteur incontournable de l’économie européenne.
Les principaux résultats de l’étude :
- les investissements directs en titres s’élèvent à 3 230 Md€ : 33% en actions (1070 Md€), 54% en obligations (1750 Md€), 14% en monétaires (410 Md€) ;
- répartition géographique équilibrée : 37% France, 37% dans l’UE hors France, 26% hors UE.
Dans le détail :
- actions : 60% investis dans l’UE, 79% dans des grandes entreprises, 21 % dans des PME et ETI (cotées ou non cotées).
- obligations : 81% investis dans l’UE, 53% en dette d’entreprises, 44% en dette publique et supranationale, 3% en dette privée.
- titres monétaires : 85% dans l’UE, 93% en titres d’institutions financières et non financières et 7% en titres monétaires d’institutions publiques ou supranationales.
La gestion d’actifs française est incontournable pour les marchés de capitaux français. Elle totalise 15% des actions cotées (flottant), 19% des obligations d’entreprises non financières et 48% des titres monétaires des institutions financières.
Au niveau européen, la situation est très différente avec seulement 32% d’investissement des fonds actions domiciliés dans l’UE investis en Europe, en fort retrait depuis 15 ans. Néanmoins, alors que les acteurs non-européens détiennent 66% de part de marché, on note que là où l’industrie financière européenne reste forte, le niveau d’investissement vers les entreprises européennes demeure élevé.
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