Rachat de crédit immobilier : êtes-vous encore concernés ?

Par : edicom

Pour les retardataires qui se posent la question, il n’est pas trop tard. La première étape pour savoir si l’opération de rachat est rentable est de faire une simulation auprès d’un courtier. C’est gratuit et sans engagement. 

Selon Crédixia, courtier en crédit, dont les meilleurs taux s’affichent à 0,95 % sur quinze ans, 1,15 % sur vingt ans et 1,40 % sur vingt-cinq ans, il existe encore un nombre important de prêts immobiliers qui peuvent être renégociés. Toutefois, insiste le courtier, certains profils sont particulièrement concernés.

En premier, ceux qui ont eu une augmentation de salaire : les emprunteurs dont les revenus ont augmenté au cours des dernières années doivent s’interroger sur l’opportunité d’un rachat de crédit pour deux raisons. 

D’abord, parce que cette évolution de salaire leur permet d’accéder aux barèmes de taux préférentiels et de bénéficier ainsi de conditions de taux plus avantageuses.

Ensuite, parce que cette nouvelle situation financière leur permet, s’ils le souhaitent, de réduire la durée de leur crédit et, par conséquent, diminuer le coût total des intérêts. 

Ensuite, ceux qui ont de l’épargne : les emprunteurs qui disposent de fonds propres peuvent diminuer le montant de leur crédit immobilier tout en bénéficiant des meilleurs taux du marché. En injectant leur apport, ils peuvent soit réduire la durée du prêt, soit réduire la mensualité.  

Enfin, ceux qui ont souscrit un crédit immobilier avant 2015 ou à un taux supérieur à 2,5 % : il y a quelques conditions à respecter pour que l’opération soit rentable. D’abord, il faut qu’il y ait un écart de taux significatif permettant d’absorber le coût des frais annexes (au minimum 0,7 point d’écart).

Ensuite, mieux vaut renégocier en début de prêt, et plus précisément dans le premier tiers, c’est-à-dire lorsque le client rembourse le maximum d’intérêts.

S’il ne reste que le capital, l’opération ne sera pas intéressante. Enfin, il est préférable que le capital restant dû soit supérieur à 70 000 euros.

 

Exemple : Un couple a souscrit un prêt de 300 000 euros en février 2014 au taux fixe de 3,10%. Dans l’opération de rachat, ils souhaitent injecter 20 000 euros d’apport. 

 

 

Février 2014

Rachat en février 2017

solution 1

Rachat en février 2017 

solution 2

Montant du prêt

300 000 euros

253 324 euros

Capital restant dû – 20K€ + 3% pénalités

253 324 euros

Capital restant dû – 20K€ + 3% pénalités

Taux

3,10%

1,15%

0,95%

Durée du prêt

20 ans

17 ans

14 ans

Mensualité

1 679 euros

1 368 euros

1 611 euros

Coût des intérêts

102 924 euros

25 689 euros

17 319 euros

Economie

 

50 850 euros

59 220 euros

 

  • Mise à jour le : 13/12/2021

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