Acheter à Rio : une bonne affaire pour investisseurs
2015, année du retour des bonnes affaires immobilières à Rio ? Telle est la tendance qui se confirme depuis quelques mois et qui a toutes les chances de s’amplifier, d’ici aux jeux Olympiques.
Retour sur les épisodes précédents. Au début des années 2000, grâce à la forte expansion économique des années Lula, 40 millions de Brésiliens intègrent la classe moyenne et accèdent pour la première fois au crédit.
Jusqu’en 2012, les prix de l’immobilier explosent
Jusque-là bridée, la demande immobilière se met à exploser, tandis que chutent les taux d’intérêt autrefois inabordables. La tension du marché est à son comble à Rio : coincée entre la mer, les montagnes et la plus grande forêt urbaine de la planète, la cité n’a plus d’espace pour construire. Entre janvier 2008 et juillet 2012, les prix s’y envolent de 380 % à la vente et de 108 % à la location. Elle devient la ville la plus chère d’Amérique latine et la troisième ou quatrième mégapole la plus onéreuse de la planète. A la grande joie de nombreux propriétaires, devenus millionnaires sans lever le petit doigt grâce au jackpot des plus-values !
Touché par la crise
Mais le ralentissement économique amorcé dès 2011, ainsi que l’approche de la coupe du Monde et des élections présidentielles de 2014 viennent mettre fin à cette irrésistible ascension.
« A la veille du Mondial et du vote, tout s’est arrêté, explique Frédéric Cockenpot, jeune Belge fondateur de l’agence immobilière WhereInRio, spécialisée dans la vente et la location de biens haut de gamme. L’attentisme s’est mis à gagner les vendeurs comme les acheteurs. Tout le monde se demandait ce qui allait arriver après la Copa et comment allait tourner le scrutin d’octobre 2014, dans un contexte marqué par des soulèvements de rue. L’électrocardiogramme du marché est devenu désespérément plat. »
Mais, ces deux événements passés, l’entrée dans 2015 a sonné la fin de l’inertie. Après des mois d’immobilisme, les propriétaires étrangers sont sortis de leur tanière. Estimant le moment favorable, nombre d’entre eux se sont mis à vendre, provoquant un afflux des produits sur le marché. Résultat : une chute des prix de 20 à 30 %, qui est bien partie pour durer.
Parallèlement, la dégringolade du real face à l’euro avantage mécaniquement, ces derniers mois, les acheteurs français et européens. « Ces deux phénomènes concomitants font que 2015 est une année charnière entre la coupe du Monde et les jeux Olympiques d’août 2016, une fenêtre de tir idéale pour les acquéreurs potentiels », assure Frédéric Cockenpot.
Rio de Janeiro, un investissement intéressant à long terme
Les demandes de particuliers étrangers vont croissant depuis le début de l’année. « Typiquement, les futurs acquéreurs nous contactent avec une description assez précise de l’appartement ou de la villa de leurs rêves, précise Frédéric Cockenpot. Nous faisons les recherches, identifions les biens correspondants, puis nous organisons leur séjour à Rio afin qu’ils puissent les visiter en toute tranquillité. Nous pouvons les accompagner de A à Z dans le processus d’achat, puis gérer leur appartement s’ils désirent le louer pendant les mois inoccupés, ce qui leur permet de rentabiliser grandement leur investissement. »
Avec son carnaval, ses plages et son Christ Rédempteur au sommet du Corcovado, Rio demeure en effet un investissement intéressant à long terme. Au niveau du pays, les possibilités d’une bulle immobilière demeurent faibles. Les banques brésiliennes imposant une limite de financement de 70-80 % de la valeur du bien immobilier, le volume des crédits par rapport à l’économie du pays devrait ainsi seulement atteindre, ces prochaines années, quelque 10 % du PIB, contre un pourcentage pouvant aller jusqu’à 80 % aux Etats-Unis ou en Europe ! Malgré un essoufflement de la croissance économique, le chômage reste, par ailleurs, très bas et le marché du travail est loin d’être saturé.
Quant à Rio, ses perspectives de développement sont considérables. Forte de ses considérables réserves d’or noir, équivalentes à celles du Koweït, la ville est devenue le plus important producteur de pétrole et de gaz du Brésil, avec plus d’1,7 million de barils par jour – un volume en augmentation moyenne de quelque 20 % par an ! Cette manne en fait l’un des lieux d’investissement majeurs au niveau international. Destination touristique de premier rang, la ville va également bénéficier à plein de l’effet domino des jeux Olympiques. « De bonnes années se profilent, pas aussi exceptionnelles que les précédentes, mais assurant une belle croissance, beaucoup mieux maîtrisée », assure Frédéric Cockenpot.
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