La CNCGP et le Sommet BFM Patrimoine, c’est fini
Cofondatrice de l’événement, la Chambre présidée par Julien Séraqui a décidé de ne pas participer à la 4e édition du Sommet BFM Patrimoine et de rétablir le congrès de la CNCGP le 21 juin, le jour même de la manifestation.
L’amour ne durerait-il vraiment que trois ans ? En tout cas, la CNCGP voit rouge après la décision de BFM Business de ne la plus rémunérer comme cofondatrice du Sommet BFM Patrimoine. Une « décision unilatérale » comme le dénonce la chambre présidée par Julien Séraqui, qui a décidé de ne pas participer à la prochaine édition du Sommet BFM Patrimoine le mardi 21 juin et de rétablir le Congrès de la CNCGP : « Nous regrettons cette décision unilatérale de BFM Business car ce grand rendez-vous de place réunissait adhérents et partenaires, pour la plus grande satisfaction de tous », explique le président de la CNCGP.
En début d’année, un « accord de principe entre les fondateurs » a incité la Chambre à organiser son assemblée générale le 20 juin, soit la veille du Sommet, afin de « reproduire le modèle qui fit, par le passé, le succès du Congrès de la CNCGP ».
Selon la CNCGP, « les frais déjà engagés pour la tenue de l’assemblée générale et de la soirée qui suit ne permettent pas de modifier la date de ces deux événements qui est donc maintenue le 20 juin. Ainsi, le congrès de la CNCGP est fixé au 21 juin 2022 et ne sera plus associé au Sommet BFM Patrimoine ».
Le même jour, BFM Business se fendait, elle aussi, d’un communiqué, invitant « toutes les chambres syndicales à porter haut et fort les couleurs de la gestion de patrimoine » le 21 juin dans les salles du Carrousel du Louvre.
Le Sommet BFM Patrimoine, cofondé par la CNCGP et BFM Business, avait été lancé en fin d’année 2018, puis reconduit en 2019. Pour des raisons liées à la crise sanitaire, l’édition 2020 avait dû être reportée en novembre 2021. On se souvient de l’interview du précédent président de la CNCGP, Benoist Lombard, en 2018, lors de l’annonce de la création en commun de l’événement, qualifié d’« événement fédérateur pour le marché de la gestion privée ». Puis de la foire d’empoigne qui s’ensuivait suite aux désaccords et interrogations des autres associations professionnelles.
Pour l’heure, à la faveur de la loi courtage (loi n° 2021-402 du 8 avril 2021 relative à la réforme du courtage entre en vigueur au 1er avril 2022) qui introduit l’obligation pour les courtiers en assurance, les courtiers en opérations de banque et services de paiement et leurs mandataires respectifs d’adhérer à des associations professionnelles qui seront agréées par l’ACPR, la CNCGP est « en ordre de marche pour accueillir les courtiers vie, prévoyance ou en financement de biens immobiliers pour les intermédiaires en opérations bancaires (IOB) et lance une campagne de communication digitale qui s’adresse aussi bien aux courtiers immatriculés pour la première fois à l’Orias, qu'à ceux dont c’est déjà le métier et qui ont l’obligation d’adhérer à une association, avant janvier 2023 ».
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