#GrandDébat : les conseils-experts financiers ont des solutions !
Fiscalité, dépenses publiques, budget de l’Etat, économies, mais aussi retraite, effort national, et éducation financière des Français, les adhérents de la CNCEF présidée par Didier Kling livrent des idées innovantes lors d’un sondage en ligne initiée par la Chambre dans le cadre du Grand Débat national.
Dans le cadre du Grand Débat voulu par le président de la République, la Chambre nationale des conseils-experts financiers, présidée par Didier Kling, a réalisé un sondage en ligne, auprès de 2500 membres du 17 janvier au 23 février. Cette enquête portait sur le thème de « la fiscalité et des dépenses publiques », dont les questions sont issues du formulaire gouvernemental.
Adhérents du syndicat professionnel, les personnes consultées exercent en qualité de conseils aux entreprises et management de transition, conseils en diagnostic, conseils en épargne-retraite, conseils en évaluation et cession/transmission d’entreprises, conseils en gestion de patrimoine, conseils aux institutionnels, conseils en immobilier, conseils en opérations de banque.
La fiscalité
Ainsi, l’enquête révèle que ces professionnels sont particulièrement attachés à une plus grande pédagogie en matière d’utilisation des ressources fiscales de l’Etat et à un fléchage plus transparent. Plaidant pour une plus grande stabilité de la politique fiscale, ils souhaitent aussi dans leur immense majorité, que les pouvoirs publics développent l’éducation financière des Français.
C’est ainsi que les produits de la contribution générale doivent selon eux, être mieux orientés vers l’économie réelle. Mais aussi en diminuant la part qui pèse sur les entreprises. Au cœur de leurs préoccupations également, l’ISF et l’IFI que les conseils-experts financiers verraient bien disparaître totalement, au même titre que les taxes locales. Dans leur viseur enfin, les prélèvements sociaux qui ralentissent la croissance du pays.
Budget de l’Etat
S’agissant des missions de l’Etat, les professionnels préconisent, outre le vote d’un budget à l’équilibre, de réduire les déficits par une diminution de la dépense publique (55% des sondés) plus que par une hausse de l’imposition. Pour y parvenir, 45% d’entre eux se prononcent pour une réduction des dépenses sociales et 32% d’entre eux, pour une optimisation des moyens accordés aux collectivités territoriales.
Des économies ciblées
Pour restaurer l’équilibre budgétaire du pays, 6 professionnels sur 10 accepteraient de voir les moyens accordés à la politique du logement réduits. 12% souhaitent un abaissement du budget de l’Education nationale et de la Recherche. Dans une même proportion, il s’agirait pour eux de diminuer les crédits alloués à la Défense et à la Sécurité. Enfin, 8% estiment que les transports ne nécessitent pas d’aides supplémentaires.
Retraite et temps de travail
Au moment où le gouvernement s’apprête à réformer le système des retraites en France, les conseils-experts financiers estiment que les ressources de l’Etat pourraient être améliorées en prolongeant la durée légale du temps de travail (12,5%). Mais aussi en repoussant l’âge du départ à la retraite (20%).
Priorité à la santé
Parmi les secteurs où la protection sociale doit être renforcée, les sondés estiment que la santé est un domaine prioritaire (43%), puis à part égale, le 4e âge et le financement de la solidarité (14%).
Effort national
A condition de le justifier, les professionnels estiment qu’ils seraient prêts à payer davantage d’impôt dans trois secteurs jugés prioritaires : l’écologie (14%), la justice (11%) et la sécurité (16%). Simultanément, 25% des sondés refusent la création de nouveaux impôts. Particulièrement en matière de transition écologique où ils estiment au final qu’elle doit être plus incitative que fiscalisée.
D’autres attentes
Enfin, une grande majorité des consultés attend une plus grande exemplarité des élus (40%) et dans une proportion égale, la fin du gaspillage de l’argent public. Ou encore la taxation des GAFA.
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