Les robo-advisors, outils complémentaires au conseil des CGP
Pour 75% des investisseurs, les robo-advisors sont complémentaires au conseil des CGP et des professionnels bancaires.
A l’occasion du Paris Fintech Forum 2018, l’événement international qui réunissait en début de semaine les acteurs de la finance digitale et des FinTechs de référence, Gambit Financial Solutions, société européenne spécialisée dans les solutions digitales de conseil en investissement, a dévoilé les résultats d’une enquête menée en partenariat avec l’institut Ifop sur la perception des robo-advisors par les investisseurs français, et l’attrait qu’ils représentent pour la gestion de leurs investissements. Une enquête menée au début du mois de janvier auprès de 300 profils CSP++, propriétaires de leur logement et disposant d’un revenu brut individuel annuel supérieur ou égal à 80 000 euros.
Il apparaît que près d’un investisseur sur deux a déjà entendu parler des robo-advisors, la majorité d’entre eux étant même prête à recevoir des recommandations de leur part.
Premier constat de l’enquête : même si l’apparition des robo-advisors est très récente, la plupart des personnes interviewées en ont déjà entendu parler : 42% voient ce dont il s’agit, dont 22% de manière précise.
1 investisseur sur 2 plébiscite les robo-advisors
Parmi les interviewés disposant de placements, près des deux tiers (65%) sont accompagnés par un professionnel : 43% ont recours à un conseiller bancaire, et 32% à un conseiller en gestion de patrimoine. Un tiers des investisseurs interviewés qui ont investi dans plusieurs fonds gèrent eux-mêmes leurs placements.
Lorsqu’ils sont interrogés sur la possibilité d’investir via un robo-advisor, plus d’un interviewé sur deux fait part de son intérêt pour ces nouveaux supports de placement : 57% des personnes interrogées disposant de placements seraient prêtes à recevoir des conseils issus de robo-advisors. A l’inverse, seuls 12% se montrent rétifs à ces technologies.
Près de la moitié des investisseurs accompagnés par un conseiller professionnel seraient prêts à investir une partie de son épargne via un robo-advisor.
45% des investisseurs ayant recours à un conseiller bancaire seraient tentés d’investir via un robo-advisor. Et l’ouverture est encore plus large chez les investisseurs gérant eux-mêmes leurs placements : 47% se disent prêts à investir via des robo-advisors. Sur le total des personnes interviewées, 41% des investisseurs n’ayant jamais testé ce type d’outils seraient pour leur part prêts à franchir le pas et à investir via un robot conseiller.
Peu ont encore franchi le pas
Même s’ils possèdent une culture de l’investissement solide et reconnaissent des points forts à ces nouvelles plates-formes, peu d’investisseurs ont déjà franchi le pas. In fine, seuls 3% des personnes interviewées ont déjà investi sur des supports gérés par des robo-advisors.
Mais les représentations associées aux robots conseillers sont globalement très positives. 80% des interviewés estiment qu’ils sont à la pointe de l’innovation et de la technique, 78% qu’ils permettent de gagner du temps dans la gestion de ses investissements financiers.
En matière d’investissement, le rôle des conseillers professionnels est jugé complémentaire à celui des robo-advisors, notamment sur le plan de la pédagogie.
Si les robo-advisors séduisent une part importante des investisseurs interrogés, c’est en premier lieu en complément au recours aux conseillers professionnels que leur utilisation est envisagée : 75% des personnes interrogées les considèrent comme des outils complémentaires aux conseils professionnels. En effet, la satisfaction des personnes interviewées pour qualifier leurs relations avec les conseillers professionnels est large, notamment vis-à-vis des explications apportées pour leurs investissements (risque, performance) : 80% font part d’un satisfecit à cet égard. L’accompagnement de leur conseiller professionnel est donc clé pour les investisseurs. *Enquête menée au début du mois de janvier 2018 auprès de 300 individus présentant un profil CSP++, propriétaires de leur logement et disposant d’un revenu brut individuel annuel supérieur ou égal à 80 000 euros.
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