Jonathan Benharrous (Intencial) : « Nous sommes ravis de pouvoir compter sur des outils digitaux performants »
Jonathan Benharrous, directeur du développement des réseaux externes d’Apicil, nous expose comment Intencial Patrimoine et ses partenaires s’organisent pour traverser cette crise sanitaire.
Comment accompagnez-vous vos partenaires dans cette période inédite ?
J. B. : L’ensemble de nos équipes est en télétravail. Les grèves du mois de décembre dernier ont quelque part été un bon test pour cette organisation à distance.
Notre équipe commerciale est mobilisée à leurs côtés pour répondre à leurs besoins. Il s’agit notamment de les accompagner la prise en main des outils digitaux ; de la réalisation de vidéos par nos équipes sur ce thème, mais aussi sur les marchés financiers ou la règlementation.
En ce mois d’avril, nous allons leur proposer deux à trois webinar sur la thématique du digital et des marchés financiers avec notre société de gestion Apicil AM qui proposera un avis neutre puisqu’elle ne commercialise pas ses fonds auprès des CGP.
Dans la période actuelle de confinement, vos outils digitaux sont mis à rude épreuve ?
J. B. : Effectivement les arbitrages ont été nombreux et nous sommes ravis de pouvoir compter sur des outils digitaux performants, qui ne nécessitent pas de retraitement par nos équipes de gestion.
Ces trois dernières années, nous avons progressivement digitalisé nos deux principales gammes de contrat, Intencial Archipel et Intencial Liberalys. Tous les actes sont accessibles en ligne : souscriptions, versements, arbitrages, rachats, rachats partiels et mise à jour de la connaissance client.
Aujourd’hui, 80 à 85 % des opérations sont digitalisées. Le reste concerne trois typologies de clients pour lesquelles la digitalisation n’a pas été mise en place : les personnes morales, les co-souscriptions et les personnes protégés et mineurs. Dans cas, les opérations sur contrat sont possibles par envoi de scan, avec un engagement ferme du partenaire de nous faire parvenir les originaux après l’épisode du Covid-19. Du côté des souscriptions, elles sont gérées au cas par cas.
Comment les CGP abordent-ils cette période ?
J. B. : Je les trouve très vigilants dans le traitement des opérations, notamment en termes de délais. Cela nous impose un niveau de qualité de service élevé.
Ils sont également très demandeurs d’informations sur les marchés financiers et sur les produits. En effet, ils prennent le temps de disséquer les contrats et solutions.
Quels types d’arbitrage ont réalisé les CGP ?
J. B. : Comme leurs clients, les CGP sont, schématiquement de deux natures avec :
- d’un côté les opportunistes qui ont arbitré la poche fonds en euro vers des produits structurés (au primaire, comme au secondaire avec de belles décotes dans ce second cas), des fonds thématiques sur les matières premières et l’or, ou encore des ETF à la hausse ou à la baisse ;
- et de l’autres, les plus prudents qui se sont repliés partiellement sur l’actif en euro ou des actifs immobilier (SCI et OPCI) ou des fonds obligataires à court terme.
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