MagnaCarta choisit le groupe Burrus comme actionnaire majoritaire
Depuis le 20 décembre dernier, le groupement MagnaCarta a intégré dans son capital le groupe Burrus, dirigé par Christian Burrus, et qui compte plusieurs sociétés opérant dans les univers financier et assurantiel : une société de gestion (Dôm Finance), un courtier (Diot) et une société d’assurance (Affi-Esca). Après sept années de collaboration via le FCPR Roosevelt, la société de gestion UI Gestion a souhaité céder sa participation. « UI Gestion nous a accompagnés durant cette longue période dans nos différentes phases très riches en développement, à savoir le repositionnement de l’offre de FIP Patrimoine, notre rapprochement avec Patrimoine Consultant, puis la création de la marque MagnaCarta. Nous avons été heureux et satisfaits du chemin parcouru en leur compagnie, et les gérants nous ont laissés le temps de choisir notre partenaire, s’est félicité Vincent Couroyer, président de MagnaCarta. Nous avons souhaité nous rapprocher d’un acteur ayant une vision industrielle du marché, et pouvoir développer en sa compagnie de nouveaux produits, services et outils. »
Désormais, le capital de Magnacarta est détenu à plus de 60 % par le groupe Burrus, 29 % par le groupe Oddo BHF, et le solde par des cabinets membres du groupement et le management. De nouveaux services devraient être lancés en matière de courtage IARD et d’offre financière, notamment en matière d’allocation d’actifs. Il s’agit également de permettre à MagnaCarta de pouvoir saisir des opportunités de rachats de cabinets afin de profiter du saut générationnel qui se profile.
MagnaCarta annonce par ailleurs avoir réalisé une année 2017 au-delà de ses objectifs, avec une collecte brute de 270 millions d’euros (190 millions d’euros un an plus tôt), pour un encours avoisinant 1,3 milliards d’euros. « L’objectif est de dépasser les 2 milliards d’euros, voire d’atteindre les 3 milliards d’euros d’ici deux ans en nous appuyant de manière équilibrée entre croissance interne et externe. En effet, aujourd’hui, l’effet de taille est devenu une donnée essentielle dans nos métiers », conclut Vincent Couroyer qui compte fédérer 67 cabinets d’ici fin juin.
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