Patrimonia: la transformation digitale, un atout pour les cabinets de CGP
Axée sur la mutation du métier de conseil et les nouveaux outils digitaux, la 23e édition de Patrimonia, convention annuelle des professionnels du patrimoine, mettra en avant les opportunités qu’offre la 4e révolution digitale pour le métier de conseil.
C’est dans ce cadre que Patrimonia a souhaité évaluer et analyser la perception que les conseillers en gestion de patrimoine ont de ces nouveaux outils. L’enquête a été réalisée du 26 juillet au 22 août auprès de 364 professionnels du patrimoine.
Alors que l’édition 2015 de la convention s’était soldée sur une crainte des CGP face à la concurrence digitale (plus d’un tiers avait un aspect négatif ou très négatif sur cette dernière – étude Patrimonia-Morningstar), les conclusions de cette nouvelle enquête révèlent cette année que les CGP sont prêts, sereins et se sont réconciliés avec la digitalisation de leur profession (82% pensent qu’elle sera un atout pour leur cabinet). La digitalisation de la profession patrimoniale est en marche pour notamment gérer les contraintes réglementaires (pour 64% elle est en cours, 24% ont prévu de la mettre en place dans les deux prochaines années et 6 % l’ont déjà terminée).
« 82% des conseillers en gestion de patrimoine pensent que la transformation digitale sera un atout pour leur cabinet »
Principales conclusions
La transformation digitale est de mieux en mieux accueillie dans la profession : 82% des professionnels pensent que celle-ci se révélera être un atout pour leur cabinet quand plus du tiers anticipait un impact négatif, voire très négatif de ce phénomène sur leur métier en 2015 (Etude Patrimonia Morningstar - été 2015). La digitalisation des activités des professionnels du patrimoine est déjà bien avancée : pour 64% elle est en cours, 24% ont prévu de la mettre en place dans les deux prochaines années et 6 % l’ont déjà terminée. Seuls 6% ne l’envisagent pas pour les deux prochaines années. Les avantages de cette digitalisation sont en premier lieu : répondre aux contraintes réglementaires (52%), développer les relations clients existantes (29%) et recruter de nouveaux clients (14%). L’importance d’une relation client physique est cependant très largement évoquée : 62% des professionnels pensent qu’il n’est pas possible aujourd’hui de donner une recommandation personnalisée totalement digitale. La raison principale évoquée est le besoin d’échanges physiques pour connaitre son client.
Les professionnels sont également rassurés face à la concurrence: 61% ne craignent pas la concurrence des nouveaux acteurs du numérique pour leur métier. En revanche, les partenariats avec les fintech ne sont pas pour demain : 64% ne pensent pas en mettre en place dans les 2 prochaines années.
« Les résultats de cette étude confortent le positionnement de la Convention Patrimonia pour cette 23ème édition. Les professionnels du patrimoine sont engagés dans la transformation digitale de leur activité, il s’agit maintenant de les accompagner au mieux dans ce processus. C’est pour cela que nous avons mis en place un programme de conférences autour de cette thématique : point sur le futur de l’analyse économique et financière, présentation des offres B2B d’une sélection de FinTech en partenariat avec le pôle de compétitivité mondiale Finance Innovation et enfin perspectives de développement et atouts du digital pour les métiers du conseil. Nous accueillons également de plus en plus de prestataires de services sur la Convention dans l’objectif d’offrir une offre complète de services et produits aux conseillers présents » précise Blandine Fischer, Commissaire générale de la Convention Patrimonia.
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