Des investisseurs de plus en plus favorables aux critères ESG

Par : edicom

Le nombre de signataires des principes pour l’investissement responsable (PRI) s’élève à 2 232 membres à fin 2018, en progression de 21% sur un an. C’est ce que révèle l’étude du réseau international d’investisseurs travaillant ensemble pour mettre en œuvre les six principes de l’investissement responsable, soutenu par les Nations unies.

Malgré les inquiétudes concernant la perte de dynamisme autour des enjeux majeurs tels que le changement climatique, comme l’a indiqué le récent Global Risks Report publié en marge du Forum économique mondial de Davos, les investisseurs prennent de plus en plus conscience des risques et des opportunités liés à l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La croissance de la demande de la part d’investisseurs mondiaux, de leurs clients et de leurs bénéficiaires pour des produits et solutions d’investissement prenant en considération les questions ESG, ainsi que le renforcement des réglementations sur l’investissement responsable dans de nombreux pays, notamment au sein de l’Union européenne, alimentent la dynamique des signatures aux PRI.

La croissance du nombre de signataires aux PRI a été particulièrement forte en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada), au Royaume-Uni et en Irlande. L’Europe du Sud, la France, la zone DACH (Allemagne, Autriche, Suisse) et l’Asie ont également connu des croissances solides du nombre de signataires.

Parmi les nouveaux signataires des PRI, on compte le fonds de pension Novartis (Suisse), les groupes d’assurances AG2R (France) et Swiss Life (Suisse), le National Grid (Royaume-Uni), ainsi que de nombreuses structures publiques : le Minnesota State Board of Investment, le Office of the Illinois State, le Employees’ Retirement System of the State of Hawaï ou, encore, le fonds de pension du gouvernement de Thaïlande.

« Les investisseurs à travers le monde sont de plus en plus préoccupés par des sujets comme le changement climatique, l’esclavage moderne ou l’évasion fiscale, a commenté Fiona Reynolds, directrice générale des PRI. Ils s’aperçoivent aussi des avantages que leur procurent cette collaboration et ce dialogue sous l’égide des PRI et ils utilisent de plus en plus leurs voix de manière collective pour apporter des changements en lien avec ces enjeux ESG. Cependant, même s’il est très gratifiant d’observer cette croissance du nombre de signataires, les PRI ne s’arrêtent pas aux chiffres. Nous sommes pleinement conscients qu’il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour sensibiliser davantage les investisseurs à l’importance de prendre en compte les facteurs ESG, tant dans les pays développés que dans les marchés émergents. »

 

 

  • Mise à jour le : 13/02/2019

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