Société générale Private Banking : une banque privée de proximité
Enrichie du rapprochement avec les équipes de gestion privée du Crédit du Nord dès le 1er janvier prochain, Société générale Private Banking compte asseoir son développement en affirmant sa présence en région, tout en développant un écosystème à forte valeur ajoutée au service de ses clients et une offre de solutions d’investissement en totale architecture ouverte.
Acteur majeur de la gestion privée en France, Société générale Private Banking va franchir une étape supplémentaire dans le cadre de son rapprochement avec la banque privée du Crédit du Nord annoncé fin 2020. Passé la fusion juridique programmée en début d’année prochaine, la structure de gestion privée, dotée de 70 milliards d’euros d’encours pour soixante-dix mille familles clientes en France, va intégrer les 15 milliards d’euros d’encours et les vingt mille clients du Crédit du Nord.
Les deux entités vont adopter une nouvelle organisation qui sera encore plus proche des clients, avec une présence accrue sur tout le territoire. « Si aujourd’hui nous fonctionnons autour de huit centres régionaux, notre future organisation sera articulée autour de onze pôles et davantage d’expertises à proximité de nos clients grâce à notre maillage territorial étendu par le biais de la fusion des réseaux dont l’ADN est proche, car ancré sur l’expertise, la clientèle d’entrepreneurs et une forte présence en région », explique Mathieu Vedrenne, directeur de Société générale Private Banking France.
Trois segments de clientèle
Pour autant, la segmentation de la clientèle va demeurer telle qu’organisée au sein de Société générale
Private Banking (en banque de détail, l’offre de gestion de patrimoine va être densifiée). Celle-ci se décompose en trois strates, en fonction des avoirs financiers confiés à la banque :
- de 500 000 euros à 2 millions d’euros : la gestion privée ;
- de 2 millions d’euros à 25 millions d’euros : la gestion de fortune, avec une présence des collaborateurs en région doublée après la fusion, passant de onze à vingt-deux centres de Banque privée ;
- et au-delà de 25 millions d’euros d’actifs confiés ou pour les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros au sens large : le segment des Ultra High Net Worth Individuals (UHNWI), avec le dispositif dédié Le 29 H.
« Il y a quelques années, nous avions abaissé le seuil d’accès à nos services de gestion privée de 1 million d’euros – qui est le seuil d’accès à la gestion privée du Crédit du Nord – à 500 000 euros, et nous maintenons ce niveau d’accès, affirme Mathieu Vedrenne. Pour chacun de ces trois segments de clients, nous avons adapté notre modèle relationnel avec, dans tous les cas, un banquier privé et un gérant privé qui sont les interlocuteurs privilégiés du client. Notre fonctionnement repose sur le mandat de gestion avec un gérant, qui assure une bonne diversification des avoirs sur les plans géographiques, sectoriels, des devises, entre autres, et un banquier privé qui est le chef d’orchestre de la relation et mobilise nos différents experts pour répondre aux attentes et besoins de nos clients, y compris dans l’investissement en non-coté pour renforcer la diversification des patrimoines. Les clients bénéficient ainsi des services d’un nombre croissant d’experts en fonction de leurs besoins et de la complexité de leur patrimoine. »
Différentes équipes sont ainsi en soutien des banquiers privés. Il s’agit :
- d’ingénieurs patrimoniaux pour le conseil global en organisation patrimoniale adapté aux besoins et attentes du client. « En compagnie de l’ingénieur patrimonial, le banquier privé définit, en amont de tout investissement, le cadre juridique et fiscal du patrimoine en fonction des objectifs du client et de son profil d’investisseur », précise Mathieu Vedrenne.
- de conseillers en investissements pour les épauler sur les enjeux d’allocation d’actifs et de diversification ;
- de conseillers en crédit (8 milliards d’euros de crédit en portefeuille), avec des solutions allant du crédit immobilier jusqu’à des opérations sur mesure, comme le financement adossé à des titres non cotés, en passant par le crédit lombard ;
- des spécialistes de la conformité ;
- des experts sur l’investissement plaisir, en particulier le conseil en œuvres d’art avec des partenariats avec Sotheby’s et Christie’s (acquisition, détention, cession, assurance…) ou dans le vin (acquisition de vignobles, constitution de caves…) ;
- des spécialistes de la philanthropie.
Notons qu’outre cette segmentation classique vue précédemment, Société générale Private Banking a dédié des collaborateurs à la nouvelle vague de dirigeants d’entreprises en hypercroissance. « Ces entrepreneurs, qui ne sont pas tous issus de la tech, sont suivis par des collaborateurs qui connaissent leur écosystème, leurs codes et disposent d’expertises spécifiques, notamment autour du non-coté », note Mathieu Vedrenne.
Ces banquiers privés sont basés à Paris, mais aussi dans certains hubs régionaux, notamment à Bordeaux ou Lille, et interagissent avec les autres lignes de métiers du groupe Société générale.
Ancrage régional
Au total, ce sont entre sept-cent-collaborateurs qui sont quotidiennement au contact de la clientèle finale. Pour la servir, Société générale s’appuie sur un maillage territorial fort avec des implantations dans les grandes métropoles françaises et près d’une centaine de villes de taille intermédiaire. Un dispositif qui va être renforcé : « Aujourd’hui, les experts sont essentiellement réunis au sein de la banque privée et du groupe, au 29 boulevard Haussmann à Paris, même si quelques-uns d’entre eux sont en région, notamment l’équipe de spécialistes sur le vin ou les conseillers en investissement et quelques ingénieurs patrimoniaux. Après l’intégration des équipes du Crédit du Nord, notre organisation sera davantage décentralisée. Dès 2023, les gérants de portefeuille vont par exemple s’installer en région. De même, notre segment des UHNWI va être décentralisé dans plusieurs régions, dès lors qu’un certain seuil sera franchi. Globalement, c’est toute notre organisation qui puise ses forces en région : notre rôle est de dénicher les talents partout en France, de savoir les fédérer et les mobiliser. Par exemple, notre responsable RSE est basée à Lyon. »
Des dirigeants choyés
Et la banque privée de Société générale se nourrit des talents qui se développent dans sa banque de réseau. Les promotions vers la banque privée sont nombreuses, d’autant plus que la structure peut s’appuyer sur des parcours de formation reconnus. Pour renforcer son réseau, des recrutements externes sont également pratiqués.
Outre ces professionnels intégrés au sein de la banque privée, d’autres ressources du groupe sont mobilisées, avec lesquelles les synergies sont évidentes. Ainsi, sur les Ultra High Net Worth Individuals, la banque privée collabore étroitement avec la banque de financement et d’investissement, Société générale Corporate & Investment Banking, afin de proposer des solutions sur mesure et de qualité institutionnelle.
Par ailleurs, 70 % des clients étant des dirigeants ou ex-dirigeants d’entreprise, une offre d’accompagnement spécifique a été structurée. « Nous avons créé Société générale Entrepreneurs qui offre un accompagnement à 360° des dirigeants d’entreprises avec la réunion des expertises de la banque privée, de la banque commerciale, des spécialistes de l’immobilier pour les questions de démembrement ou d’optimisation de la détention de l’immobilier professionnel, et de la banque d’affaires avec l’accès pour les PME à des financements structurés, le recours à des fonds de Private Equity ou encore la structuration d’opération de fusion-acquisition. »
International
Outre ces solutions, Société générale Private Banking dispose de services d’accompagnement de ses clients à l’international. En effet, la structure est également active en dehors des frontières hexagonales, où elle dispose de 75 milliards d’euros d’encours. Elle est ainsi présente en Suisse (Genève et Zurich), à Monaco, au Luxembourg, ainsi qu’au Royaume-Uni. « Nos clients les plus sophistiqués ont des patrimoines souvent très internationalisés. Nous répondons ainsi tant à leurs besoins bancaires au-delà de l’Hexagone qu’à leurs contraintes de diversification des actifs. »
Des équipes sont également spécialisées sur la clientèle de non-résidents ayant des intérêts économiques en France. Autre typologie de clients accompagnés : les associations et fondations pour la gestion de leur trésorerie à moyen-long terme.
Engagement sociétal
Outre son ancrage affirmé sur l’ensemble du territoire, Société générale Private Banking affirme également son engagement extra-financier. « Notre banque assume pleinement son rôle face aux défis sociaux et environnementaux. Depuis trois ans, la recherche d’impact est l’un de nos trois axes prioritaires en parallèle du développement de notre gestion sous mandat et de notre volonté d’apporter toujours davantage de valeur ajoutée à nos clients. »
Par exemple, cela a pris la forme d’un accompagnement des clients en matière de finance responsable qui n’a pas attendu la mise en place de la nouvelle réglementation MIF II. « Notre industrie se transforme en profondeur. Alors que jusqu’ici nous devions accompagner nos clients sur le couple rendement-risque de leurs allocations d’actifs, la dimension d’impact vient se rajouter. Cela nécessite de la pédagogie aussi bien auprès de nos clients que de nos collaborateurs. Pour aller dans ce sens, nous proposons des podcasts de sensibilisation sur ces sujets ou, par exemple, nous avons formé de nombreux collaborateurs, ainsi que certains de nos clients à la Fresque du climat. » La banque privée a notamment créé des mandats de gestion ISR depuis plusieurs années.
Une offre de Crowdfunding dénommée Lumo et dédiée au financement de projets de transition énergétique a été construite. « Ainsi, nous avons levé 1 million d’euros en quatre-vingt-dix minutes pour rénover un barrage électrique en Ariège ». De même, elle propose de mettre en place des actions philanthropiques avec un niveau d’accès réduit : à partir de 50 000 euros, un fonds de dotation peut être créé.
Digitalisation
La banque privée de proximité ne s’oppose pas à sa digitalisation. L’entreprise a donc entrepris d’importants développements ces cinq dernières années. Elle a notamment mis en place un service de gestion conseillée dénommé Synoé. « Via cette offre de conseil en investissement, notre client reçoit des propositions d’arbitrage sur les contrats ou portefeuilles qu’il gère de façon autonome, qu’il peut exécuter rapidement. A lui de les suivre ou non, ou de se rapprocher de son banquier privé ou de son conseiller en investissement pour échanger sur la proposition. Ce service est un vrai succès, avec plusieurs milliers de nos clients qui l’utilisent régulièrement. » Dès 2023, ce seront des propositions d’investissement sur les produits structurés qui seront mises en place via cette application.
En outre, les banquiers privés peuvent s’appuyer sur l’outil Kwiper pour recueillir l’ensemble des informations patrimoniales et réaliser des diagnostics patrimoniaux de leurs clients. Un premier rapport patrimonial peut ainsi être rapidement édité, avant une étude plus approfondie, construite avec l’équipe d’ingénieurs patrimoniaux.
Avec l’application Mon Patrimoine, les clients accèdent à un service d’agrégation de leurs comptes qu’ils soient domiciliés chez Société générale ou non. Cela offre ainsi à ses dix mille utilisateurs une vision consolidée de l’ensemble de leurs actifs.
Enfin, notons également que la signature électronique s’est imposée dans 70 à 80 % des actes de gestion (arbitrage, souscription des produits, connaissance client…).
En alliant proximité, expertise, digitalisation, la banque privée du groupe Société générale dispose de tous les atouts pour atteindre, d’ici quelques années, la barre symbolique de la centaine de milliards d’euros d’actifs gérés !
Accessible à la clientèle externe
Société générale Private Banking a signé des partenariats avec les principaux cabinets de conseil en gestion de patrimoine et des family offices. « Nous avons développé une offre pour ces cabinets, tant sur le passif, crédit sophistiqué, que sur la gestion d’actifs, le non-coté, la gestion sous mandat, les produits structurés, par exemple, ou encore l’accompagnement dans la mise en place de projets philanthropiques. Ce marché nous confère un regard inspirant sur notre profession, avec des acteurs particulièrement dynamiques et innovants », conclut Mathieu Vedrenne.
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